Quelques observations et rappels factuels sur le risque d’une catastrophe nucléaire au Japon

A chaque fois qu’il y a un incident nucléaire (ils sont classés sur une échelle de plusieurs niveaux), ça m’énerve de voir les anti-nucléaires qui n’y connaissent rien faire de la désinformation et crier au loup et vouloir abandonner le programme nucléaire français.

Quelques petits rappels purement factuels :

A chaque fois qu’il y a un incident nucléaire (ils sont classés sur une échelle de plusieurs niveaux), ça m’énerve de voir les anti-nucléaires qui n’y connaissent rien faire de la désinformation et crier au loup et vouloir abandonner le programme nucléaire français (pour faire tourner des centrales au pétrole, au gaz, ou à charbon ?).

Quelques petits rappels purement factuels :

JAPON
Les réacteurs japonais touchés sont des petits réacteurs à eau préssurisés (700 Méga watts).

En France les réacteurs vont de 700 ou 900 à ~1500 MW (EPR en construction à Flamanville).

Le combustible des réacteurs japonais contient un peu de MOX (uranium recyclé qui contient du plutonium).

Quand les journaux parlent de risque de fusion, c’est le risque que le coeur fonde comme à Tchernobyl ou Three Mile Island, pas qu’il y ai une réaction nucléire de fusion (comme dans une Bombe H).

FRANCE
les réacteurs français ne sont pas dans des zones sismiques et sont conçus pour résister à des séismes de magnitude 6,5 sur l’échelle de Richter.

Le seul site à risque c’est Cadarache mais il n’y a là bas que des petits réacteurs de recherche.

Les réacteurs les plus proches d’une zone sismique sont dans la vallée du Rhône (Pierrelatte…).

Laisser un commentaire